
1. Pouvez-vous revenir sur votre parcours avant d’intégrer l’équipe FAN de Thales?
J’ai un parcours assez atypique, car je suis franco-brésilien et donc j’ai fait la plupart de mes études au Brésil. Au Brésil il n’y a pas de classes préparatoires pour préparer les concours, l’accès aux universités et écoles se fait uniquement via des concours très intenses.
Après 6 années dans la prestigieuse université de Campinas (Unicamp), j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur généraliste avec option Automatique.
Ces années d’étude ont développé en moi un fort attrait pour le Domaine de l’Automatique, j’ai donc décidé de faire un Msc Automatique (Master Of Science). Ce diplôme a été une immense opportunité pour moi puisque j’ai eu la chance de faire un stage à l’ENS de Cachan, et de postuler ensuite pour une thèse à Supélec.
À l’issue de ma thèse, je suis devenu enseignant à l’INSA de Lyon, poste que j’ai occupé pendant un an, pour ensuite partir sur 4 ans de post-doctorat au CEA Leti, à Grenoble.
Après toutes ces étapes, qui m’ont permis de devenir plus innovant, de gagner en technicité et en performance, j’ai rejoint Thales début 2017.
2. Quelles ont été vos premières impressions en intégrant cette équipe ?
J’ai tout de suite été agréablement surpris par le niveau de compétence technique et le savoir-faire de l’équipe et de Thales en général car nous vendons des produits techniques à forte valeur ajoutée.
J’ai vite compris que ce poste allait être passionnant et que j’allais vite monter en compétences, car en plus d’avoir accès à des moyens humains, techniques et matériels, il y a un réel échange de connaissances et une réelle cohésion d’équipe, ce qui nous évite de rester bloqué sur un point et d’avancer assez rapidement sur nos projets.
Je n’avais jamais vu des personnes aussi investies et passionnées par leur boulot. Chez Thales je vis chaque projet de A à Z, je me sens réellement impliqué et totalement épanoui ce qui m’a permis de vite m‘intégrer à l’équipe. C’est un réel plaisir de venir travailler !
3. Pouvez-vous nous parler d’un projet qui vous a marqué ?
Deux projets m’ont particulièrement marqué :
- Le premier est le développement de l’algorithme qui a été embarqué dans une centrale inertielle destinée à équiper un radar sol. Ce projet m’a marqué car c’était un projet auquel j’ai participé de A à Z. Dans un premier temps j’ai participé à la détermination des spécifications et ensuite au développement des fonctionnalités. Enfin, j’ai réalisé quelques tests d’intégration directement chez le client. Ce projet a duré 5 mois en tout. Cette expérience a été très enrichissante pour moi car j’ai pu travailler en équipe en mode agile avec d’autres départements de Valence et les équipes de Châtellerault.
- Le second concernait l’implémentation d’un filtre de Kalman non-linéaire, appelé IEKF (Invariant Extented Kalman Filter) pour estimer des paramètres de navigation. Ce projet m’a permis de m’intégrer dans l’équipe car c’était mon premier projet en arrivant chez Thales. J’ai également pu découvrir le monde de l’aéronautique et plus particulièrement les centrales inertielles, les capteurs et gyrolaser. Lors de ce projet j’ai eu la chance de manipuler une technique complexe du point de vue mathématique dont le but était de remplacer le filtre de Kalman (méthode visant à estimer des paramètres d’un système évoluant dans le temps à partir de mesures bruitées) pour trouver une solution plus rapide. L’algorithme développé a été implémenté dans une vraie centrale inertielle, en temps réel, dans le cadre d’un stage que j’ai encadré.
Bref, ce projet a été une belle transition entre ma « vie d’avant » et la vie en entreprise.
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