
C’est une carrière qui commence avec un contrat d’alternance. Et qui, au bout du compte, pourrait se résumer par un mot opposé : la constance. Celle de l’engagement de notre collaborateur auprès du Groupe. La constance qui est aussi une confiance, une logique de dialogue et de soutien qui a marqué toutes les équipes au sein desquelles a pu évoluer Pablo. Retour sur le parcours inspirant d’un Thalésien de longue date.
Des passions toutes tracées
Dans la vie, il peut être bien de savoir ce que l’on veut. C’est, en tous les cas, une condition de réussite qui se vérifie assez souvent. Il semblerait que l’histoire de Pablo confirme la règle générale. C’est bien avant de débuter sa carrière chez Thales que Pablo affirme ses goûts et fait des choix qui se révéleront décisifs. Dès le lycée, il opte pour des options de spécialisation en ingénierie et informatique.
Une fois son bac en poche, il prend une suite logique en intégrant une école d’ingénieur parisienne, l’ISEP, spécialisée sur les sujets du domaine électrique et numérique. À l’occasion d’un séjour d’échange de six mois au Pays de Galles, Pablo s’intéresse à l’éthique de l'informatique, à l'intelligence artificielle et au développement de logiciels pour Windows – autant de terrains d’étude décisifs dans la galaxie du 21e siècle. À son retour en France, la prochaine étape semble s’imposer d’elle-même : c’est en passant par l’alternance que notre étudiant compte consolider ses compétences. Et c’est auprès de Thales qu’il tente (et trouve) sa chance.
Du goût de la défense à une carrière bien sécurisée
Au lycée, notre futur Thalésien avait une autre certitude : celle de vouloir se rapprocher des sujets de défense. Thales s’est donc imposé comme une option plus que légitime pour ses projets d’alternance. « J’ai relevé chez Thales une plus grande accessibilité, comparé à d’autres acteurs du secteur comme Dassault. Plus d’accessibilité parce que les opportunités sont plus nombreuses, notamment pour les alternants. »
Si on creuse, on se rend aussi compte que les destins de Pablo et du site Cristal de Thales étaient destinés à se croiser. « J’habitais dans le Val d’Oise, je passais donc souvent devant le site. J’ai assisté à sa construction : je l’ai vu s’élever et prendre forme. Et je ne me doutais pas encore, à l’époque, que c’est dans ce bâtiment assez intrigant que j’allais moi-même donner forme à mes aspirations. »
Écrire le futur
« On peut dire que ma collaboration avec Thales commence sous un rapport… ami-ennemi ! Avec les équipes, tout s’est très bien passé, je vous rassure ! », plaisante Pablo. « En réalité, ma première mission consiste en du développement de bancs de test pour radars. Plus précisément, je travaillais sur des IFF, des Interrogations « Friend or Foe » : il s’agit d’interroger des appareils pour savoir s’il s’agit d’appareils amis ou ennemis. Pour moi qui avais envie de défense, cette offre de mission avait tout pour séduire ». Pour réussir à ce poste, la condition de base est la maîtrise de Python – un langage informatique que notre alternant en herbe pratiquait déjà à l’école (encore une preuve qu’il a su faire les bons choix bien en amont).
« Ce qui me plaît particulièrement, c’est d’être directement confronté à un haut niveau de technicité et de travailler concrètement sur équipements. Un bon équilibre entre la pensée pure et la pratique, en quelque sorte. » Au jour le jour, Pablo assure de multiples tâches qui ont trait au développement, à l’intégration, à la vérification et à la qualification d’équipements qui sont loin d’être anecdotiques. « Je suis à peine sorti de l’école et on me fait déjà confiance pour travailler sur des produits destinés à être intégrés dans des avions civils et militaires. Ça donne tout de suite le la, pour un jeune comme moi : je sais que je viens de rejoindre une structure qui propose des missions passionnantes, et qui sera prête à me faire de belles propositions de carrière, si je suis un bon élément. »
Pablo est plus que satisfait par cette première incursion . Les logiciels sur lesquels il se penche doivent servir à dérouler des tests automatiques pour les équipements radar. « Je sais que les logiciels sur lesquels je travaille vont être utilisés, qu’ils ne vont pas tomber aux oubliettes. Il y a comme un aspect réel et concret qui se colle sur tous ces efforts intellectuels : c’est motivant et c’est valorisant ! ».
Déployer ses ailes
Pendant ses trois années passées sur le campus Cristal pour développer des logiciels de tests, Pablo prend aussi le temps de s’intéresser à l’intelligence artificielle. « J’aime élargir les compétences et Thales, pour cela, c’est tout un monde de possibilités qui semblent inépuisables. Comme tout le monde, je sais qu l’IA est destinée à prendre une importance croissante dans le monde de demain. Et je veux être prêt. »
Après avoir validé son diplôme d’ingénieur, Pablo n’hésite pas à signaler à ses supérieurs que son environnement de travail lui plaît. Et qu’il aimerait poursuivre son chemin au sein de Thales. « On m’a proposé de me recruter sur le projet SESAR, pour renouveler le système de gestion du trafic aérien en Europe. Une fois de plus, j’ai eu le sentiment d’être écouté et de faire partie d’une grande logique de confiance. »
Des missions passion
À l’heure actuelle, Pablo est donc engagé sur un projet qui vise à améliorer la gestion du trafic aérien. Avec des phénomènes de fraude, des avions et des passagers qui se multiplient, repenser le trafic du ciel est essentiel. « Thales a travaillé en collaboration avec la célèbre université du MIT, à Boston, pour la conception de l’algorithme d’anti-collision et sa normalisation. Cet algorithme a été intégré sur une carte électronique et il s’agit à présent de continuer à développer le logiciel, à l’adapter, à le tester. Pour moi, c’est une mission… de haut vol ! ». Et il faut penser à tout : « L’avenir, ce sont aussi des drones de plus en plus nombreux dans le ciel – là encore, il va falloir faire en sorte que les collisions avec les appareils de ligne soient évités. »
Que les choses soient bien claires : à partir de l’algorithme transmis par le MIT, c’est une carte électronique inédite que Pablo et les équipes Thales ont dû développer. « Les ébauches de prototype pour arriver à la carte adéquate, voilà certainement le projet qui, à ce jour, me rend le plus fier. Pourquoi ? Parce qu’il y avait une vraie part de défi : partir de zéro (ou presque) et créer quelque chose qui n’existait pas auparavant. »
Pour s’assurer que tout a été bien pensé, la phase de test est primordiale. L’une des grandes satisfactions de Pablo est de pouvoir participer à ces phases très concrètes : « Pour bien incorporer les nouvelles fonctionnalités, nous nous sommes rendus à plusieurs reprises sur la base de Pontoise, où nous avons pu effectuer divers tests, présenter notre produit ainsi qu’un simulateur en partenariat avec les équipes AVS d’Osny lors de l’inauguration de la nouvelle base de taxis volants de Paris ! ». « C’est la preuve par le concret et tout cela prend presque un aspect ludique : sur l’aérodrome de Pontoise, les visiteurs ont pu constater par eux-mêmes comment notre logiciel pouvait aider à éviter tous types de perturbations dans les airs.Travailler dans un environnement aussi varié, croisant des disciplines multiples, pour arriver à un prototype fonctionnel. Un prototype que l’on réussi à faire voler dans un hélicoptère, devant des personnes endossant de hautes responsabilités, comme le ministre des Transports ou la présidente de la RATP : ces moments ont vraiment marqué ma chronologie chez Thales. »
Des moments de vie à part entière
La vie d’un collaborateur Thales, ce sont des expériences inédites comme celle vécues par Pablo à Pontoise, oui. Mais ce sont aussi des moments plus simples – et pas moins importants pour autant. Sur le campus Cristal, notre Thalésien apprécie l’existence d’un « pôle de vie complet » : « J’aime que tout soit rassemblé sur le site : nous avons un restaurant qui a de quoi faire des envieux, il y a aussi la salle de sport juste en face du campus – idéal pour resserrer encore un peu plus les liens avec les collègues et travailler à son équilibre quotidien ! Nous avons notre bibliothèque, notre club de musique. Pour se ressourcer, il n’y a pas seulement la salle de sport classique : le campus Cristal de Thales, c’est la possibilité de faire du karting, du foot, ou de faire partie d’un club d’aviation. C’est le sentiment d’avoir accès à des choses simples essentielles (pour l’équilibre) et à des expériences inédites (pour l’adrénaline et la motivation). Oui, chez Thales, je crois pouvoir dire que je trouve les conditions de mon épanouissement ».
Quelques conseils
- Pour réussir, l’ingénieur ne doit jamais oublier de s’ouvrir aux autres : la technique, c’est beaucoup de réflexion et de concentration en solitaire. Mais c’est aussi le dialogue permanent pour comprendre les besoins de toutes les équipes et proposer la solution qui aura une vraie utilité.
- Ne pas perdre de temps pour s’intégrer aux activités sociales sur son lieu de travail : sur le Campus Cristal, il faut sauter sans hésiter sur les possibilités de faire des connexions à travers le sport et la détente !
- Croire sans hésiter aux opportunités de l’alternance : c’est avant tout un contrat de confiance, particulièrement bien pensé pour l’ingénieur qui doit prendre garde de toujours bien équilibrer la théorie et la pratique.